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Partenaires des organisations de la société civile pour la mise en œuvre d’un ensemble d’activités dans le cadre du nouveau programme de coopération RDC- UNICEF (2025-2029) 1204 views

Job Expired

Termes de Référence

Appel à manifestation d’intérêt – UNICEF DRC

 

 

Sélection de partenaires des organisations de la société civile pour la mise en œuvre d’un ensemble d’activités dans le cadre du nouveau programme de coopération RDC- UNICEF (2025-2029)

  • Date de publication: 11 octobre 2024
  • Date limite de demande d’informations complémentaires : 20 octobre 2024
  • Date limite de soumission des offres en ligne sur UNPP : 03 Novembre 2024
  • Date de notification des résultats aux partenaires sélectionnés : 25 novembre 2024
  • Date de début des projets : 1er janvier 2025
  • Validité de l’AMI : 3 ans (1er janvier 2025- 31 décembre 2027)

1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Le programme de coopération en cours entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) arrive à son terme le 31 décembre 2024.

Le Gouvernement de la RDC et l’UNICEF ont préparé un nouveau programme de coopération (Country Programme – CP) pour le cycle 2025-2029 qui a été validé en septembre 2024 par le Conseil d’Administration de l’UNICEF en présence de la Représentation congolaise au Secrétariat des Nations Unies à New York.

Ce nouveau programme s’aligne au Plan national stratégique de Développement du pays (PNSD) 2024-2028 et permettra de continuer à travailler pour la réalisation des droits des enfants dans le contexte particulier de la RDC.

La République démocratique du Congo est le deuxième plus grand pays d’Afrique par sa superficie. Il comprend 26 provinces et son taux de croissance démographique de 3,2 % par an est l’un des plus élevés au monde. Le pays comptait 107 millions d’habitants en 2021 et devrait approcher les 148 millions en 2035. Les enfants de moins de 15 ans représentent 48 % de la population, les femmes 51 % et les adolescents (tranche d’âge de 10 à 19 ans) 23 % ; 48 % des habitants vivent en milieu urbain, notamment dans la capitale, Kinshasa, qui présente une forte concentration de population.

Malgré ses richesses naturelles (constituées notamment d’eau, de minéraux et d’une abondance de terres arables), le pays est l’un des plus pauvres du monde. On estimait en 2023 que 74,6 % des Congolais, soit 60 millions de personnes environ, vivaient avec moins de 2,15 dollars par jour, tandis que 75 % des enfants étaient victimes de pauvreté multidimensionnelle et privés d’au moins trois dimensions du bien-être. Les principaux facteurs qui entravent la réalisation des droits de l’enfant sont le faible niveau de priorité accordé aux secteurs sociaux par rapport à ceux de la défense et de la sécurité, l’absence de programmes de protection sociale fonctionnels pour les personnes les plus vulnérables, et les situations d’urgence récurrentes. Les inégalités de genre sont également à la base de multiples privations et exacerbent l’impact des facteurs qui entravent réalisation égalitaire des droits des filles et garçons.

Les enfants font face à différents problèmes de protection, parmi lesquels la violence et en particulier la violence sexuelle et fondée sur le genre, l’absence d’identité juridique ou de protection parentale, le travail et l’exploitation des enfants, l’enrôlement dans les groupes armés, et l’accès limité aux services de base.

Près de neuf enfants sur dix ont subi une forme de violence, et la violence basée sur le genre est profondément ancrée dans l’ensemble du pays. Plus de 40 % des cas de violence sexuelle touchent des filles de moins de 18 ans. Les enseignements tirés de la dixième épidémie de maladie à virus Ebola et d’autres interventions indiquent qu’il existe un risque élevé d’exploitation et d’abus sexuels.

Bien que l’indice de couverture sanitaire universelle ait augmenté, passant de 21 en 2000 à 42 en 2021, le pays présentait toujours, en 2022, des taux élevés de mortalité infantile (60,14 décès pour 1 000 naissances vivantes) et de mortalité des enfants de moins de 5 ans (75,55 décès pour 1 000 naissances vivantes).

La prévalence nationale moyenne de la malnutrition aiguë sévère est supérieure à 2 %, atteignant même 6,5 % dans certaines provinces. L’enquête nationale sur la nutrition réalisée en 2023 indique que 47,9 % des enfants de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance, alors qu’ils étaient 41,8 % en 2018. Les situations d’urgence chroniques (provoquées par les conflits armés, interethniques et territoriaux, les catastrophes naturelles, les épidémies et l’insécurité alimentaire) qui frappent différentes parties du pays contribuent à une dégradation de la situation nutritionnelle.

Les statistiques indiquent que 23 % des enfants présentant des besoins particuliers avérés sont exclus du système éducatif. Cette situation s’observe en particulier au sein des populations déplacées ou réfugiées, environ 30 % des enfants réfugiés en âge de fréquenter l’école primaire n’étant pas scolarisés. La proportion de jeunes n’étant ni scolarisés, ni employés, ni formés a augmenté de 18,5 % en 2005 à 33,9 % en 2020. Les faibles taux de scolarisation sont liés au nombre insuffisant de salles de classe et d’enseignants, à la pauvreté des ménages, à la défaillance du système scolaire, au travail des enfants et aux crises récurrentes.

En 2022, la couverture nationale des services d’approvisionnement en eau potable était de 35 %, légèrement en recul par rapport au taux de 36 % en 2015, et 12 % des habitants seulement avaient accès à des services d’eau gérés en toute sécurité. La couverture des services d’approvisionnement en eau est quatre fois plus élevée dans les zones urbaines (59 %) que dans les zones rurales (14 %). Malgré l’engagement du pays à éliminer la défécation à l’air libre d’ici 2030, le pourcentage d’habitants ayant accès à des services d’assainissement de base stagne à 16 %. Les établissements scolaires disposent d’un accès insuffisant aux services d’eau potable et d’assainissement, y compris de gestion de l’hygiène menstruelle, dont les taux de couverture s’élèvent respectivement à 58 et 14 %.

Selon l’Indice des risques climatiques pour les enfants publiés par lʼUNICEF en 2021, la République démocratique du Congo occupe la neuvième place du classement des pays dans lesquels les enfants sont le plus exposés aux effets des changements climatiques. D’après l’évaluation préliminaire des risques prioritaires conduite en 2019 par l’UNICEF, les inondations, les glissements de terrain et la variabilité des précipitations représentent les principales menaces.

Soumission, réception et ouverture des propositions

L’original de tous les documents inclus dans la proposition ne doit comporter aucun ajout entre les lignes ou surcharge sur le texte même, si ce n’est pour corriger les erreurs que le postulant lui-même peut avoir commises, toute correction de ce type devant alors être paraphée par le (les) signataire(s) des propositions.

Date limite de soumission

Les propositions doivent être soumises sur la plateforme UN PARTNER PORTAL [https://www.unpartnerportal.org] avant le 30 octobre 2024 à 23h59 heures de Kinshasa.

Cliquez ici pour télécharger le DOCUMENT complet – MS Word

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